Le mot du Président du BASKET NAMUR CAPITALE:

Les ballons peuvent être dégonflés, les maillots à peine souillés par la transpiration rangés.
La saison TDW1 est terminée !
Il est temps aussi de siffler la fin de la récréation , oserai-je dire à certains.
Une saison longue, éprouvante, difficile même pour tout le monde qui voit Namur sacré champion de Belgique. Un 18e titre de son existence qui fait de notre club le plus titré sur la planète basket belge !
Ce n’est pas un titre moins valeureux que les autres… Il n’y a pas de petite victoire mais que de grands vainqueurs!
Et Namur est le grand vainqueur de cette saison. N’en déplaise à certains.
C’est le fruit d’un travail important sur le plan sportif mais également dans le cadre de la gestion des impératifs imposés par le protocole lié au Covid. C’était également là un véritable challenge.
Je vous avoue que depuis toutes ces années d’investissement au club, j’ai eu le plaisir de rencontrer le groupe le plus sympathique et attachant qu’il soit.
Des joueuses aussi extrêmement travailleuses qui ont su, au fil des matchs, monter en puissance, passer un cap dans leur évolution personnelle et surtout constituer une véritable équipe solide et soudée.
Un coaching staff emmené par Philip MESTDAGH assisté par Aurélien GARRAUX et Benoît
AERTS, tous méticuleux à souhait, motivés,qui ont su se remettre quotidiennement en question et surtout réussi à faire prendre la mayonnaise, ce qui n’était pas gagné d’avance.
Des bénévoles, Antoine, Bernard, Daniel, les nounous de ces joueuses toujours à l’écoute et disponibles. Sans eux, le club ne pourrait exister !
Un kiné, Nathan DUBOIS et un préparateur physique Alexis HERALY qui à coup sûr feront leur bonhomme de chemin dans l’encadrement sportif.
Une équipe médicale emmenée par Pierre-Yves PAQUOT-SERVAIS et son épouse, Marie-Cécile, qui quotidiennement ont sensibilisé les filles sur l’importance de maintenir leur bulle et ont imposé même au-delà de ce qui était prévu dans le protocole aux filles.
Un comité qui a su prendre les bonnes décisions au bon moment, ce qui ne fut pas toujours le cas par le passé.
Tous ces bénévoles de l’ombre mais ô combien efficaces mais qui restent les rouages primordiaux du club : Xavier JADOUL, notre trésorier et Pierre-Hugues CHARLIER, le secrétaire ainsi que tous les autres bénévoles.
A nos partenaires qui nous soutiennent depuis de longues années, mais qui n’ont pas l’occasion de vibrer au sein de notre salle si particulière.
A tous nos supporters enfin, bien plus nombreux que je l’imaginais, qui croient au sport et aux valeurs véhiculées par Namur. Ce titre est le vôtre.
Je ne voudrais en terminer sans regretter les propos déplacés tenus par Braine ces derniers jours, certainement envahi par l’émotion et la frustration. Je ne peux les accepter.
Je me limiterai à une précision afin de ne pas attiser une polémique malheureuse et stérile.
Un règlement organise la phase des play-offs. Il a été adopté il y a 15 jours en présence de 2 représentants de Braine. Ce règlement a été réfléchi, discuté, amendé et approuvé par les quatre clubs ayant atteint la phase des play-offs.
Ce règlement prévoit de manière claire et limpide qu’en cas de Covid déclaré, la rencontre sera reportée à moins que le club en question ne souhaite disputer la rencontre. Lors de l’annulation des 2 premières manches, la fédération a elle-même d’abord confirmé qu’aucun report du 3^ème match n’était envisageable.
Compte-tenu de l’avancement de la saison, ce report était impossible. Les contrats des
appartements, des voitures et surtout des joueuses se terminent à Braine comme à Namur le 30 avril. Les billets d’avion sont réservés depuis plusieurs semaines.
Braine n’a pas souhaité jouer la rencontre à la date fixée par la Fédération.
N’inversons pas les rôles.
Notre adversaire connaissait les conséquences de son refus: non seulement le règlement le précisait mais encore la Fédération l’avait rappelé dans sa communication du 22 avril « A noter que si le match ne peut pas se jouer, l’équipe de Castors Braine sera forfait et donc éliminée de la compétition ».
J’ignore toujours à ce jour le nombre de filles de Braine réellement testées positive au jour du match. Il semblerait en tous cas qu’elles reprennent néanmoins l’avion aujourd’hui et demain, comprendra qui pourra.
Inutile d’aller plus loin, il n’entre pas dans nos intentions une fois encore de mettre de l’huile sur le feu.
Le basket n’a pas besoin de ça et n’en sortirait certainement pas grandi.

Le Président du Basket Namur Capitale

J-F DAVREUX